Voici un premier article sur les petites choses d'ici qui me changent de ma vie de française.
Tout d'abord : Mendoza, agencement et circulation
* Les Acequias
sont une spécialité de la province de Mendoza.
Ce sont de petits canaux qui parcourent toute la ville afin de mieux gérer l'irrigation de la ville.
On notera que les Acequias permettent, entre autre, d'apporter de l'eau aux très nombreux arbres qui garnissent la ville. De plus, ces arbres, surtout leurs racines, ont un rôle intéressant sur l'activité sismique de la ville.
* Le quadrillage de la ville
Il faut savoir que la base de la ville actuelle n'est pas si ancienne que ça. Elle fut détruite par un séisme en 1861 et reconstruite par le français Jules Balloffet en 1863.
Cela dit, des rues seulement parallèles ou perpendiculaire les unes aux autres c'est plutôt pas mal pour s'y repérer. Surtout quand le nom de la rue ne change pas souvent !
NB : Par contre, de nombreuses rues sont à sens unique ce qui complique un peu la circulation en voiture.
Les flèches indiquent dans quel sens doit se prendre la rue.
Les chiffres indiquent le numéro des habitations d'une intersection à une autre.
Ils vont souvent de 100 en 100 (ma photo montre donc une exception!)
* Les feux tricolores
Situé de l'autre côté des carrefours, ils servent non seulement de feu pour les voitures, mais aussi (plus ou moins) pour les piétons. Placé ainsi, ils sont visibles par tous. Malheureusement ce n'est pas forcément une très bonne idée. Car la plupart des voitures démarrent quand elles voient passé le feu de l'autre voie au rouge et non lorsque le leur est vert.
* Le code de la route
A parler de circulation, petit topo sur le code de la route. Ici, on dirait qu'il n'existe pas...
Les Mendocinos (habitants de Mendoza) ne connaissent ni le clignotant, ni ne respectent les limitations de vitesse. Ils ne s'arrêtent pas non plus aux passages piétons.
Bref ils ne connaissent pas le code de la route...
Par contre, le klaxon est tellement utilisé qu'à force je ne l'entends même plus (bon d'accord j’exagère un peu là !)
Merci à Lola: Lola la baroudeuse, une sympathique français à qui j'ai piqué l'idée de parler de ces petites curiosités de la vie Argentine.
Very intéressant
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